Schlumberger Business Consulting a comparé, dans 37 entreprises du secteur Oil and Gaz, le temps nécessaire pour que leurs experts et ingénieurs deviennent autonomes (le "délai d’autonomie") ; c'est-à-dire qu’ils soient en mesure de prendre des décisions techniques non standards et originales.
Le Knowledge Management fait la différence.
Le constat est qu’une organisation "innovante" gagne entre 3 et 5 ans de délai d’autonomie par rapport à une entreprise "traditionnelle". Et SBC analyse que l’une des principales raisons de cette sur-performance est l’usage à grande échelle du Knowledge Management.
Le Knowledge Management tel qu’il se pratique aujourd’hui fait ses preuves et permet de mesurer un véritable retour sur investissement.
Appelons le ROK! … Return On Knowledge.
Et ce retour sur investissement de la gestion des connaissances sera d’autant plus important que l’organisation va mettre en place et s’appuyer sur des réseaux centrés sur la connaissance et structurés. Car réseaux et connaissance sont inséparables ; les réseaux sont le foyer/gisement de la connaissance - où le savoir est créé, partagé, validé et réutilisé. Autrement dit les connaissances vivent dans les réseaux ; ce sont les principes de base du Social KM.
Que va-t-on attendre de ces réseaux de connaissances ?
La valeur de la gestion des connaissances réside donc au sein du réseau, c'est à dire que cette valeur provient de la mise en connexion du collectif, à partir des personnes individuelles, des activités, ou des processus.
Les entreprises doivent prendre en compte l'impact qu’ont les réseaux de connaissances sur leur organisation. Ils sont non seulement les garants de la préservation de leurs savoirs (départs à la retraite, turn-over, etc.) mais favorisent également l’existence d’opportunités pour l'innovation.