Si la préservation du capital humain est entrée dans les mœurs des entreprises privées, elle a été plus tardive pour les organisations publiques. Aussi, la Nouvelle Gestion Publique inspire les entreprises du secteur à développer des modèles de management calqués sur le privé. Par ailleurs, au-delà des avantages procurés au périmètre de l’entreprise, on considère les connaissances comme facteur clé de la compétitivité des pays.
L’économie du savoir et le risque de perte de connaissance issus des départs à la retraite dynamisent le secteur public vers une gestion de leurs savoirs. De ce fait, une attitude proactive et le partage d’expérience doivent répondre à ces défis. Comme le mentionne l’auteur, la pérennité de la connaissance organisationnelle est l’image d’une « capture des connaissances critiques » au sein des équipes et de leur expertise.
Préserver les connaissances tactiques :
Au travers de son analyse, le Docteur Said El Moustafid revient sur l’importance du capital humain dans la stratégie des entreprises publiques. Aussi, il présente comme moteur de ces entreprises les connaissances dites tactiques, celles connues uniquement par leurs détenteurs. Acquises par l’expérience et propre à chacun, elles constituent une forte valeur ajoutée, sujet de convoitises dans toutes les organisations…
Said El Moustafid, Docteur en Science de Gestion, propose son analyse à la lumière des réalités sociétales marocaines. Le vieillissement des fonctionnaires y est un sujet de premier plan dans ce pays où plus de « 45% d’entre eux sont âgés de plus de 45 ans ».
Source : « Organisation publique : Le pari de la connaissance » - Said El Moustafaid | L’Economiste.com
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