La DFCG Midi-Pyrénées (Association Nationale Des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion) organise sa rencontre annuelle du Contrôle de Gestion, le jeudi 12 avril 2018 à Aix en Provence. Au programme : Des ateliers, mais aussi des rencontres et des débats animés sur les enjeux de demain dans la performance des entreprises.
Didier PLEGAT, Directeur de VEDALIS, animera un atelier sur la valorisation du capital immatériel. “A l’heure de l’économie du savoir, le capital immatériel est plébiscité par les Dirigeants comme un levier interne, un actif stratégique et un gage de compétitivité durable”.
Atelier A de 14h30 – 15h30, le 12/04/2018. L'inscription est obligatoire, attention nombre de places limité.
Retrouvez plus d'informations sur la page de l’événement : Rencontre Annuelle du Contrôle de Gestion en Provence – 4ème édition.
Découvrez les prérequis de la norme ISO9001 2015 applicable dès septembre 2018 au travers d’un webinar, le mardi 24/04/2018 à 11:00 (French time / UTC+2).
A partir du 14 septembre 2018, les certificats ISO9001 version 2008 ne seront plus valables. Dans sa version 2015, la norme introduit une exigence concernant la qualité du management des connaissances organisationnelles.
Cette nouvelle disposition est notamment justifiée par « l’émergence du savoir et de la connaissance en tant que ressource principale ».
Leader sur le marché du Social Knowledge Management, VEDALIS propose une solution logicielle, des prestations de diagnostic et de conseils pour accompagner les entreprises dans la gestion de leur capital immatériel.
La popularité croissante des communautés en ligne, des réseaux sociaux et des contenus organisés interroge les organisations sur l’évolution de la gestion formelle des connaissances, dans leurs plans de développement. Si les contenus et médias sociaux ont procuré une forte valeur ajoutée dans l’environnement global du support client, la gestion formelle des connaissances reste néanmoins essentielle en procurant des avantages dépassant le cadre des contenus informels.
L’exactitude des informations, leur traçabilité et la fiabilité des sources sont des éléments de distinction entre des connaissances formelles et du contenu social informel. Aussi, même s’il n’y a pas de manque vis-à-vis d’un sujet en ligne, la qualité des réponses peut-être très disparate. Un contenu de bases de connaissances conçu par des experts crée naturellement une confiance chez les clients et un esprit de tranquillité vis à vis des réponses apportées à leurs questions.
La course à la simplification de mise en ligne de contenus a, dans certains cas, sacrifié l’exactitude des informations pour la rapidité. Au contraire, les articles des bases de connaissances peuvent être publiés puis partagés dans un processus de workllow contrôlé par des profils d’experts. De ce fait, les articles sont, avant diffusion, redirigés vers ces experts dédiés qui vérifient l’exactitude des informations.
L’effet de masse des contenus sociaux ne favorisent pas le déploiement de processus formels dans la structure même du contenu. Au-delà de la taille d’article non adaptée, l’orthographe, la grammaire ou la lisibilité peuvent être mises à mal. Sur une base de connaissance, le contenu se veut court, homogène sur la forme et limité à un seul sujet (fil conducteur contrôlé).
Un contenu n’est utile que s’il est trouvable au moment souhaité. Un système de balisage des articles simplifie la recherche des utilisateurs et cible la problématique souhaitée. Les recherches peuvent être menées sur un produit, sur un type de problème, sur des catégories / thèmes.
L’accès aux informations n’a jamais été aussi facile et rapide. Mais face à cet océan de données, il est parfois difficile d’en extraire des éléments ciblés sur nos besoins, de surcroît si les recherches se concentrent sur peu de mots. Un système avancé de gestion de données peut combiner les recherches avec le contexte des utilisateurs (les produits détenus, leur localisation...) en vue de créer des filtres automatiques.
L’accès au contenu en ligne ne s’inscrit pas toujours dans un processus transparent. Ainsi, une gestion intégrée des connaissances met en valeur les articles auprès des utilisateurs en fonction de leurs contextes et celui de la requête. Cela se traduit par un gain de temps dans le traitement des informations et rend l’interaction plus efficace.
Les systèmes de gestion des connaissances intègrent des modèles (templates) conçus dans un but précis. Ils proposent des alertes, des FAQ et templates de base mais également des contenus plus complexes tels arbres de décisions. Par ailleurs, ces arbres de décisions offrent une expérience interactive auprès des utilisateurs qui peuvent parcourir des arborescences de questions / réponses afin de déduire un chemin de résolution. Ce type de contenu n’est, par exemple, pas possible pour du contenu statique de type médias sociaux.
A la différence des moteurs de recherche, les bases de connaissances s’orientent sur des algorithmes intégrant la résolution de problématiques. Une gestion par pondération propose alors les informations nécessaires. Pour des requêtes plus générales, l’algorithme peut mettre en évidence des questions de clarifications pouvant aider l’utilisateur vers une résolution spécifique.
En proposant une maîtrise de la diffusion des informations auprès des utilisateurs, les bases de connaissances offrent des mécanismes de sécurité supérieurs aux contenus sociaux informels. Il est ainsi possible de créer des contenus limités à un public spécifique, voire même de restreindre certaines sections au sein d’un article en fonction des besoins.
Le savoir est en perpétuelle évolution. En développant un système formel de gestion des connaissances, chaque organisation peut développer de forts retours en gain de temps, par exemple, à partir de contenu réutilisable.
D’un autre côté, des outils d’analyses et de « workflow » permettent aux administrateurs d’évaluer les connaissances manquantes au sein de leurs équipes. Ces mêmes outils permettent également un suivi du capital immatériel pour le garder à la pointe des actualités et évolutions sociétales. Enfin, à l’heure des médias sociaux dans chacune de nos activités, la gestion des connaissances est pérenne et d’autant plus renforcée. Les contenus formels et informels doivent d’autant se croiser pour créer mutuellement une valeur ajoutée plus forte, qu’elle soit auprès des collaborateurs de l’organisation que de ses clients.
Pour aller plus loin, La solution Rok’IT de Vedalis répond à ces composantes fonctionnelles précédentes. En identifiant et pérennisant les savoirs et savoir-faire des organisations, notre système aide les organisations à structurer, capitaliser et piloter les connaissances et les informations qui circulent au sein de leurs équipes.
> Pour en savoir plus, n’hésitez pas à visiter notre site web.
Source : Knowledge Management in the Age of Social Content | Kelly Koelliker | KMWorld.com
Crédit photo : montage réalisé par les équipes de Vedalis, à partir de l’étude de Kelly KOELLIKER | Photographie de LinkedIn Sales Navigator | Unsplash.com
De premier abord, la crainte d’une perte de pouvoir pourrait justifier le non partage des connaissances entre les collaborateurs d’une organisation. Pourtant, la réalité est plus complexe. La transmission des savoirs est ainsi régie par des aprioris et des facteurs qui ne favorisent pas le développement de ce levier de performance.
« Comment et pourquoi partager » sont des questions auxquelles bien des individus font face. De plus, le caractère pénible de l’exercice et le temps qui y est consacré renforcent le nom désir de ne pas développer une approche de transmission des connaissances. Mais plus important, la pression des pairs, leurs jugements possibles et le non sentiment de valorisation de la part de l’organisation toute entière sont d’autant plus réducteurs.
Dans son analyse, Diane LENNE nous propose six approches pour justifier le non dynamisme des collaborateurs à partager. Nous vous invitions à découvrir cet article qui répond à ces problématiques et nous fait réfléchir sur les stratégies à mettre en place. Nous proposons ici un aperçu de premier niveau.
1 - Ignorance des bénéfices
Face au non intérêt à partager les savoirs pouvant être perçus dans les équipes, les organisations doivent adopter une stratégie de communication ciblant les gains de retour. Aussi, les échanges entre collaborateurs dépassent le périmètre de l’entreprise et s’inscrivent dans la vie personnelle de chacun : confiance, estime de soi, maîtrise langagière…
2 - Manque de contrat de transmission
Partager les savoirs n’est généralement pas défini dans les missions de chacun. Aussi, une politique efficace doit inscrire cette dimension dans les critères de performance et d’évaluation. Mais cette évolution n’est pas instantanée et doit s’inscrire dans une stratégie de « mode agile ».
3 - Confusion entre partage et stockage de connaissances
Deux démarches doivent être mises en place pour obtenir un levier de performance. Si la connaissance est faite avant tout pour être partagée et transmise entre les personnes, elle peut aussi utiliser des bases de données pour la « stocker » et la « gérer » (obtenir indicateur de performance ou graphiques par exemple).
4 - Absence de conditions optimisées
Selon Diane LENNE, la création d’un «espace-temps dédié» doit être vecteur, par exemple, d’un bon indice de bien-être pour créer une confiance au sein des équipes. Pour motiver la transmission des savoirs, une étude sur les espaces d’échanges peut être menée : espaces de travail en cercle et bien éclairé, une atmosphère propice…
5 - Difficulté à identifier son savoir
Ne pas pouvoir identifier nos savoirs, situation très souvent récurrente, nourrit une sous-estime de soi. Il faut, ainsi croire en son talent et miser sur la capacité d’adaptation.
6 - Défaut de méthode
Des bonnes méthodes doivent être appliquées dans le partage des connaissances pour en tirer le meilleur parti et éviter des pertes de temps. Parmi la démarche à suivre, Diane LENNE donne les éléments suivants pour accroître l’efficacité de l’exercice :
Source : Six freins au partage de la connaissance en entreprise | Diane LENNE | hbrfrance.fr
Crédit photo : montage réalisé par les équipes de Vedalis, à partir de l’étude de Diane LENNE | Photographie prise par Photo by Elijah Henderson | Unsplash.com
Peut-on analyser l’étendue du champ de nos connaissances ? Comment mesurer leur précision ? Selon l’auteur, la réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Aussi, dans nos actions quotidiennes, nous sommes confortés par le fait qu’en cas de non maîtrise d’un sujet, nous pouvons trouver des livres ou d’autres personnes qui viendront nous aider.
L’ignorance et la connaissance : un cercle vertueux
Cinq degrés d’ignorance sont mis évidence en fonction de la conscience des Hommes et donc de la connaissance qu’ils ont de la situation. De plus, il faut également assimiler ces précédentes définitions à la gestion du savoir de chaque individu.
Cependant, à la lumière des progrès scientifiques, les réponses apportées donnent naissance à de nouvelles questions. Ignorance et connaissance s’inscrivent alors dans un cercle vertueux…
Source : « L’ignorance » , Luc de Brabandere, lecho.be
Crédit photo : Montage réalisé par les équipes Vedalis - photographie prise par Ryoji Iwata | Unsplash.com