Si la préservation du capital humain est entrée dans les mœurs des entreprises privées, elle a été plus tardive pour les organisations publiques. Aussi, la Nouvelle Gestion Publique inspire les entreprises du secteur à développer des modèles de management calqués sur le privé. Par ailleurs, au-delà des avantages procurés au périmètre de l’entreprise, on considère les connaissances comme facteur clé de la compétitivité des pays.
L’économie du savoir et le risque de perte de connaissance issus des départs à la retraite dynamisent le secteur public vers une gestion de leurs savoirs. De ce fait, une attitude proactive et le partage d’expérience doivent répondre à ces défis. Comme le mentionne l’auteur, la pérennité de la connaissance organisationnelle est l’image d’une « capture des connaissances critiques » au sein des équipes et de leur expertise.
Préserver les connaissances tactiques :
Au travers de son analyse, le Docteur Said El Moustafid revient sur l’importance du capital humain dans la stratégie des entreprises publiques. Aussi, il présente comme moteur de ces entreprises les connaissances dites tactiques, celles connues uniquement par leurs détenteurs. Acquises par l’expérience et propre à chacun, elles constituent une forte valeur ajoutée, sujet de convoitises dans toutes les organisations…
Said El Moustafid, Docteur en Science de Gestion, propose son analyse à la lumière des réalités sociétales marocaines. Le vieillissement des fonctionnaires y est un sujet de premier plan dans ce pays où plus de « 45% d’entre eux sont âgés de plus de 45 ans ».
Source : « Organisation publique : Le pari de la connaissance » - Said El Moustafaid | L’Economiste.com
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Vedalis vous propose un Webinar sur le duo « partage de connaissances / levier de performance » le 13 mars 2018.
Parce que les talents des entreprises sont au cœur de leur compétitivité, le capital humain est un des piliers de la stratégie de développement. S’approprier l’Indice de Bien-Être au Travail, le mesurer et le faire progresser sont des facteurs d’amélioration de la performance sociale. Vedalis croit au talent de chacun et dédit son offre sur l’engagement, la motivation et l’efficacité des équipes. Aussi, ce webinar est une approche dans la valorisation des savoirs et des connaissances.
Considérée comme levier de performance et vecteur d’un lien social, la coopération du Directeur Administratif et Financier (DAF) et du Directeur des Ressources Humaines (DRH) est partie intégrante du contrôle de gestion social. Pourtant, le lien les unissant est inscrit dans un schéma complexe et parfois contradictoire …
Ce livre blanc, publié en septembre 2017, est né d’une collaboration entre l’Association des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et l’Association Nationale des DRH (ANDRH). Ensemble, elles ont développé quatre pistes de travail et des propositions pour accroître l’efficacité du duo DAF et DRH. Au travers de l’approche menée, ce rapport nous invite à analyser la contribution de ce binôme dans la définition de la stratégie tout en développant un contrôle de gestion social partagé. Par ailleurs, il met en évidence la valorisation de l’immatériel créé par une coopération efficace et à l’origine d’un projet de rémunération variable.
Maîtriser la société devenue « agile »
A la lumière des dernières évolutions de la loi Travail et de l’inversion des « hiérarchies des normes », ce livre blanc préconise un meilleur compromis entre les dimensions économiques et sociales. Avec l’émergence d’une société « agile », il est nécessaire « de mesurer et de suivre dès à présent les impacts sur l’ensemble des leviers de la performance sociale ».
Par ailleurs, les organisations doivent pouvoir étudier la valeur ajoutée de leurs talents et mesurer les évolutions sociales. Aussi, la société Vedalis est citée en exemple, au croisement d’une Gestion Electronique de Données (GED) et d’une interaction entre les collaborateurs.
Le livre blanc disponible sur le site de l'ANDRH : Livre blanc, la coopération DAF-DRH au service de la performance de l’entreprise et de l’optimisation du lien social / DFCG-ANDRH
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Experian Marketing Services a mené une étude mondiale sur la qualité des données en 2016, couvrant 1400 entreprises dans huit pays, y compris la France. Et les résultats ne sont pas franchement brillants.
Le sondage révèle que, en moyenne près d'un quart des données clients est inexact. Les erreurs les plus courantes sont des données incomplètes ou manquantes, des informations obsolètes, des doublons et des incohérences. Près d'un quart des répondants (23%) pensent qu'ils ont perdu des revenus à cause de ces inexactitudes. Et pourtant, les entreprises reconnaissent le potentiel des données puisque 79% d'entre elles déclarent penser que la plupart des décisions commerciales découleront des données clients d’ici 2020.
La très grande majorité des répondants a bien conscience des problèmes de données au sein de leurs organisations, mais étonnamment, 65% d'entre eux attendent de rencontrer une erreur spécifique avant de prendre des mesures pour résoudre les problèmes et ne sont pas proactifs sur la gestion des données. L’erreur humaine, le manque de ressources, des stratégies inadéquates de gestion de données figurent en tête de classement des principales causes de mauvaise qualité des données.
Autre défi de taille, au sens propre comme figuré : le volume de données à gérer, avec lequel lutte près d'un tiers des entreprises interrogées.
Relever ces challenges liés au Data Management aura bien évidemment un impact crucial sur le Knowledge Management : d'une bonne qualité des données dépendra une utilisation optimale de celles-ci, autrement dit leur transformation en connaissances utilisables pour l'action...
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