La BDES : outil numérique du dialogue social

Travail emploi numérique

Mercredi 6 janvier 2016, le Conseil national du numérique a remis son rapport “Travail emploi numérique : les nouvelles trajectoires” à Myriam El Khomri, Ministre du TRavail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du dialogue social.

Ce rapport a pour objectif d'étudier les conséquences du développement du numérique sur le travail. Selon un article de La Tribune, le Conseil National du numérique y préconise de mettre les outils numériques au service du dialogue social dans les entreprises. Le rapport démontre la nécessité d' "outiller numériquement le dialogue social", notamment au travers de la Base de Données Economiques et Sociales (BDES), ou Base de Données Unique (BDU), qui doit devenir un véritable outil pour les entreprises.

Une base de données unique numérique

En effet, depuis le 14 juin 2015, les entreprises de plus de 50 salariés ont l'obligation de mettre à la disposition des Instances Représentatives du Personnel (IRP) cette base de données unique qui doit rassembler les informations relatives aux grandes orientations économiques et sociales de l'entreprise.

Toujours selon La Tribune, l'utilisation de la base de données économiques et sociales rencontre pourtant un certain nombre de freins dans les entreprises. Parmi ses recommandations, le rapport du Conseil national du numérique propose donc que « cette base de données soit publiée sous la forme d'une véritable base de données informatique présentant de manière plus intelligible, dynamique et annualisée les informations transmises de manière récurrente aux IRP ».

Source : La Tribune

En savoir plus sur la mise en place de la BDES.

BDES et IRP : les modifications apportées par la loi Macron

Loi MacronLe projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances, porté par Emmanuel Macron, apporte des modifications à certaines des dispositions prévues par la Loi de Sécurisation de l'emploi concernant notamment les Instances Représentatives du Personnel (IRP) et la Base de Données Économiques et Sociales (BDES).

La loi Macron prévoit désormais que la BDES soit utilisée par l'employeur pour mettre à disposition du comité d'entreprise les informations précises et écrites qui nécessitent un avis de ce dernier.

Rappelons également que la Base de Données Économiques et Sociales est obligatoire depuis le 14 juin 2015 pour les entreprises de plus de 50 salariés.
 

La BDES, qui est concerné ?
 

Cette BDES doit rassembler les informations relatives aux grandes orientations économiques et sociales de l'entreprise, et être accessible en permanence aux :

  • - membres du comité d'entreprise ou aux délégués du personnel,
  • - membres du comité central d'entreprise,
  • - membres du CHSCT,
  • - délégués syndicaux,
  • - membres de la délégation unique du personnel, si elle existe,
  • - dans une entreprise à établissements multiples, membres du comité d'établissement.

A noter : Les entreprises qui n'ont pas mis en place de BDES ou dont la base est incomplète s'exposent à un délit d'entrave pour lequel la loi Macron renforce la pénalité financière qui passe de 3 750 € à 7 500 €.

Source : L'Express L'Entreprise

//// Si vous êtes concernés par la BDES, VEDALIS vous propose une solution vous permettant de répondre aux exigences de la loi tout en étant simple d'utilisation, sécurisée et économique. Pour en savoir plus c'est ici. ////

Le Knowledge Management est-il Has Been ?

has been le knowledge management ?C’est un fait : les principales analyses et études qui portent sur le Knowledge Management (KM) datent des années 90.

Défini par les experts comme un "processus de capture, de distribution, et d'utilisation efficiente de la connaissance." (Davenport, 1994) ou encore comme une "discipline qui favorise une approche intégrée d'identification, de capture, d'évaluation, de récupération et de partage de tous les actifs d'information d'une entreprise. Ces actifs peuvent comprendre des bases de données, des documents, des règles, des procédures mais aussi l'expertise et l'expérience des travailleurs." (Gartner, 1998).

Est ce que ces concepts sont toujours d’actualité ? C’est indéniable.

Est-ce qu’ils sont pour autant faciles à appliquer au sein des organisations complexes de 2015 ? C'est moins certain !

Beaucoup de choses ont changé, en témoignent les débats sans fin sur Linkedin sur la supposée "mort" du Knowledge Management… Cela ne signifie pas qu’il le soit ... Par contre cela signifie que le monde est beaucoup plus complexe qu’il y a 20 ans et que le KM seul ne suffira pas à apporter toutes les réponses.

Médias sociaux, Big Data, technologie mobile, e-learning, génération Y,... Le Knowledge Management n’est pas mort mais les méthodes, elles, ont un besoin urgent d’évoluer.

Le Knowledge Management au coeur des organisations

Ce qui est primordial c’est d'intégrer le potentiel de la Gestion des Connaissances dans l’ADN des organisations. En fait, une entreprise ne devrait plus parler de KM après quelques années, parce que l'idée est qu'il fasse partie intégrante de sa culture. C'est le cas pour des sociétés comme Accenture qui ne l’appellent même plus Knowledge Management après des années de pratique…

Le Knowledge Management pourrait se définir comme un état de transition. D’où le débat "Connaissances vs. Informations". Tout d'abord, il s’agit de commencer par les bases, à savoir la gestion de l'information, avant de monter d’un cran et d’assurer la transition vers le KM. Pendant quelque temps, les deux mondes vont coexister. Quant au next step ? C’est en ce sens que le KM ne meurt pas, il ouvre simplement la voie vers quelque chose d'encore plus grand…

Source : So Knowledge Management will die, they say

Photo Credit : Pleuntje via Compfight cc

La renaissance du KM

Le Knowledge Management a traversé de nombreuses périodes de réévaluation : déceptions, rejets et come-back dignes de l’acteur Robert Downey Junior !

Un temps considéré comme la stratégie organisationnelle du futur, les succès réels furent difficiles à localiser. Les solutions technologiques se sont avérées insuffisantes, coûteuses et concentrées uniquement sur des sujets divergents comme la gestion de documents ou les workflow. Le KM a donc traversé une période bien documentée de rejets et d'abandons. Ces coûts ont été douloureux, et les chefs d'entreprise se sont enfuis, en évitant le KM comme la peste…

Mais qu’en est-il aujourd’hui ?

De nombreuses entreprises ont réalisé que leurs bonnes vieilles solutions étaient loin d’être des solutions adaptées, mais que la stratégie "aucune solution" ne fonctionnait pas plus pour elles. La pression est telle, en termes de volume de contenu et de polyvalence des employés, que toutes ces forces exigent de mettre en œuvre une solution de Knowledge Management.

Cela explique en partie la raison de la résurgence actuelle du KM : la nécessité n'a jamais disparu, elle s'est intensifiée.

Les analystes d’APQC (American Productivity & Quality Center), spécialistes de la question, y voient plusieurs explications. La plus évidente est la peur de la perte d’expertise, mais  le véritable moteur de l’adoption de politiques KM reste l’évolution ultra-rapide du paysage technologique : comment concevoir une nouvelle fusée spatiale? Ou un pare-chocs de voiture? Ou produire un nouveau médicament ? Le KM s’avère redoutablement efficace pour répondre à ces problématiques : localisation d'expertise, communautés de pratique, référentiels… pour peu qu’ils soient bien conçus !

C’est une question de survie pour les organisations que de pouvoir localiser facilement non seulement l'expertise "officielle", mais aussi et surtout l’expertise "cachée", qui ne se trouve pas forcément de prime abord dans la fiche de poste d’un collaborateur ! Et ce n’est pas évident car l'expertise est par essence dynamique et peut varier d'un jour à l'autre.

Il est donc primordial que les systèmes de KM leur permettent d’accéder aux informations instantanément, en un point d’accès unique, qu’elles résident dans du contenu ou dans la tête d’une personne, pour les avoir sous la main au moment opportun…

N’hésitez pas à partager votre point de vue sur la question !

Source : KM is Writing Itself a New Lease On Life

Maximisez votre “Return On Knowledge” avec ROK’IT !

Nouvelle version, nouvelle architecture et nouveau nom pour la solution de Social KM de VEDALIS…

VEDALIS profite de la sortie de la nouvelle version de sa plate-forme de Social KM pour dévoiler son nouveau nom.

AKH devient ROK’IT pour coller au plus près à sa vocation première : délivrer du Return On Knowledge aux organisations.

Innovations fonctionnelles et évolution de l’interface.

Conçue de bout en bout pour répondre à la problématique de Knowledge Management dans les entreprises, cette nouvelle version met l’accent sur la gestion unifiée des objets de connaissances (documents, questions, réponses, liens, auteurs…), mais aussi sur la notion de gouvernance puisqu’elle permet de mesurer d’une part la production et la consommation de savoirs, et d’autre part les interactions entre personnes. ROK’IT bénéficie également d'une ergonomie renouvelée qui permet une utilisation plus fluide et intuitive de la plate-forme, pour une expérience utilisateur optimale.

Lire le Communiqué