Miser sur le capital immatériel pour favoriser l’innovation

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entre en application le 25 Mai pour l’ensemble des organismes traitant des données de résidents européens. Face à ces évolutions sociétales qui accentuent les enjeux réglementaires pour les entreprises, il est opportun d’étudier les nouvelles pratiques de gestion des connaissances qui émergent, considérées comme levier de développement et d’innovation.

Les vertus du partage des connaissances

De plus en plus, les processus de gestion des connaissances dans les organisations tirent profit de l’interaction et de la collaboration. A la lumière de ces vertus et incarnées par les blogs internes et réseaux sociaux d’entreprises, de nouvelles formes d’échange et de production de connaissances se répandent. Pour les entreprises, le défi à relever est de concilier la transmission des savoirs, les nouvelles formes de production collective des connaissances et le développement de l’innovation.

Les avantages du Knowledge Management ont, à de nombreuses reprises, été démontrés :

  • Optimiser les échanges
  • Améliorer la performance des organisations
  • Pérenniser les savoir-faire
  • Capitaliser les connaissances

 

Selon le cabinet de conseil IDC, 68% des entreprises s’inscrivent dans une démarche de transformation digitale.  Cette politique d’évolution définit comme prioritaire l’optimisation des processus documentaires qui inclut la numérisation des documents, l’intégration des données et l’archivage.

Mais valoriser le capital immatériel ne se réduit pas uniquement à une exploitation des données et une mise en place de dispositifs de formation. Le déploiement de portails internes d’échanges de documents et d’informations, confortés par de nouvelles pratiques sont des sources de dynamisme qui tendent à favoriser l’innovation. Par ailleurs, pour être adoptée par tous, la stratégie de Knowledge Management doit s’ancrer dans les modes de vie et habitudes des utilisateurs. A l’heure où les contenus digitaux dynamiques sont omniprésents, la diffusion de supports numériques à dimension ludique doit attirer et fidéliser les nouveaux talents (e-learning interactifs, vidéos de communication, d’actualités…).

Avec ces nouvelles formes d’échange et de production collective des connaissances, les organisations bénéficient d’un développement de communautés d’experts. Ainsi, les apprentissages collectifs au sein des communautés favorisent les échanges sur l’amélioration des pratiques et les propositions innovantes.

Concilier capital immatériel et innovations

Le partage des connaissances ne doit pas se restreindre à des échanges ponctuels sur des sujets spécifiques mais dépasser les échanges de documents et de données. La stratégie est l’image d’une démarche de progression des réflexions des experts, mais aussi de celles des dirigeants et leurs stratégies. Aussi, le capital immatériel des organisations devient pleinement valorisé quand il intègre les processus de prise de décisions. Ce capital immatériel, hétérogène en forme, se base sur des informations techniques ou métier et sur des expériences. Pour les entreprises, la difficulté sera de quantifier les apports en termes de retour sur investissement.

Si l’essor des politiques collaboratives et les nouvelles approches interactives de l’innovation apportent des avantages, l’innovation ne doit pas être privilégiée au détriment du capital immatériel, qui influence la compétitivité des entreprises.

Sources : Guenièvre ANTONINI | Capitaliser sur les connaissances et favoriser l’innovation | lesechos.fr

Le Social KM traverse la Méditerranée

VEDALIS et TPI s'associent pour promouvoir le Social KM au Maghreb

VEDALIS et le cabinet TPI (Trade Partners International), spécialisé dans le conseil à l’Exportation et à l’Innovation, annoncent la conclusion de leur accord de collaboration pour promouvoir les démarches de Social Knowledge Management (Social KM) et les solutions de VEDALIS en Tunisie et au Maghreb.

Dans le cadre de l’accompagnement des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs, le cabinet TPI met particulièrement l’accent sur le Management par l'Innovation. TPI compte ainsi parmi ses clients en Tunisie des grands groupes, mais aussi des PMEs qui se distinguent par leur grand dynamisme.

Le principal challenge pour ces entreprises est de s'adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché. Le Knowledge Management (KM), en tant que vecteur reconnu de performance, d’innovation et de création de valeur, est une approche qui s’impose aujourd’hui aux entreprises tunisiennes. Le partenariat avec VEDALIS apporte à la fois un nouvel éclairage sur les problématiques KM, et des solutions techniques grâce à un logiciel innovant et rapide à déployer...

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De la propriété à l'usage, vers une économie du partage

L'interview de Pascal Picq, Paléanthropologue, Professeur au Collège de France, parue dans les Echos du 17/10/2012, livre une analyse interessante sur l'économie du partage.

Extraits choisis :

En France, fille aînée du cartésianisme et du taylorisme, la productivité et la performance absolue priment dans le travail. La structure détermine les postes, elle les attribue, et chacun est prié d'exécuter au mieux sa tâche. Résultat : les salariés des grands groupes, le nez dans le guidon, n'accordent guère de temps à l'entraide et au partage qui, de toute façon, ne sont pas évaluables. Et si les choses tournent mal, le système -seul responsable -remplace les titulaires des postes. En revanche, dans un groupe où la structure n'est pas toute-puissante, il est possible d'accorder une plus large place au partage d'expérience et à l'échange. On manage alors autre chose que du temps de travail. Les entreprises les plus innovantes sont celles qui incitent leurs acteurs, à tous les niveaux, à échanger et à s'écouter mutuellement."

Des outils seuls ne servent à rien ; ils doivent être au service d'un projet. Si les salariés ne lèvent pas le nez du guidon, il n'y a pas d'échange, les tuyaux restent vides. Il est plus facile de se rencontrer dans les PME, où l'on « fissionne » pour se livrer à ses tâches et où l'on « re-fusionne » ensuite pour partager l'expérience. Mais la France, avec sa culture d'ingénieurs et de grandes écoles, ne fait pas confiance aux PME. Ce sont pourtant elles qui sont les plus à même de produire des innovations de rupture. La panne d'innovation du « modèle français » vient en partie de là."

Les entreprises doivent faire moins d'autoritarisme, laisser plus de marge de manoeuvre pour les salariés, plus de collaboration... L'innovation ne doit pas être le seul apanage des ingénieurs, mais résulter du « bricolage » collectif d'un ensemble d'acteurs."

C'est compliqué pour les grands groupes installés, contrairement aux start-up, mais ils peuvent y parvenir s'ils placent le partage et la diversité au nombre de leurs priorités...

Source : Les Echos

VEDALIS et CESYS outillent le modèle d’innovation INNOVIC

VEDALIS et CESYS, cabinet conseils en Stratégie, Organisation et Systèmes d’Information et de Communication, ont développé en partenariat la plate-forme E-INNOVIC. Cette plate-forme Extranet sécurisée outille le modèle d’innovation INNOVIC labellisé par le Ministère de l’Economie et des Finances.

Plébiscité par de nombreux Dirigeants et Chefs d’entreprise, le modèle INNOVIC vise à promouvoir l’innovation dans et par les métiers pour améliorer la performance individuelle et collective au sein des organisations. La plate-forme E-INNOVIC est l’outil opérationnel qui facilite la mise en œuvre d’INNOVIC en permettant la création, la codification, la capitalisation et le transfert des connaissances.

La plate-forme d’innovation E-INNOVIC répond aux besoins de Collaboration structurée des entreprises qui adoptent une politique volontariste d’innovation et veulent :

  • Personnaliser le référentiel INNOVIC en fonction de leur propre contexte;

  • Accéder aux supports de sensibilisation et de formation destinés aux Acteurs et aux Décideurs;
     
  • Rationaliser et valoriser les efforts de coopération des équipes;
     
  • Coordonner, piloter et suivre leurs projets innovants;
     
  • Organiser et capitaliser sur les retours d’expérience pour mettre à jour leurs guides d’innovation.

Pour Michel Prié, PDG du cabinet Césys, « Nous sommes très heureux de cette coopération entre la société VEDALIS et le cabinet CESYS portant sur la plateforme E-Innovic. En appui du modèle d’innovation Innovic, cette plateforme E-Innovic a pour vocation :
- D’automatiser le modèle d’innovation Innovic en l’outillant de tous les dispositifs de Knowledge Management,
- De réaliser un véritable couple de méthode de l’innovation et d’un outil moderne de type KM associé qui constitue un savoir-faire simple, structuré, accessible, opérationnel et auto formateur pour tous les Décideurs et les Utilisateurs des guides de l’innovation personnalisés à chaque organisation. Ce partenariat VEDALIS-CESYS s’est mis en place naturellement, s’est déroulé rapidement grâce à une compréhension mutuelle des deux équipes qui ont tissé efficacement des liens de confiance pour mieux satisfaire les exigences et les attentes de leurs clients."

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